Parmi les maux de dos les plus fréquents, il y a le spondylolisthésis. Il affecte la colonne vertébrale par glissement d’une vertèbre vers l’avant par rapport à une autre. Ce mal engendre une douleur qui varie d’une personne à une autre. Il est possible de soigner cette maladie de différentes manières, selon l’intensité des douleurs.
Commencer par calmer la douleur
Avec le glissement d’une vertèbre, les douleurs peuvent être instantanées comme chronique. Il convient toutefois de notifier que tous les spondylolisthésis ne sont pas tout de suite diagnostiquées. Il faut avoir fait des examens radiographiques pour une confirmation. Des gens vivent avec ce mal à un stade primaire, sans même s’en douter. Si les douleurs se font vraiment ressentir, alors vous n’en êtes plus au premier stade. Il en existe quatre. Soigner un spondylolisthésis oblige d’apaiser d’abord instantanément les douleurs.
Pour cela, on utilise des anti-inflammatoires et des antalgiques. Dans certains cas, on peut avoir recours à des antidépresseurs et des neurotropes. Ces médicaments sont prescrits lors des consultations. En cas de lombalgie sévère ou de fracture, on peut procéder à une immobilisation par plâtre. Ce plâtre prend en compte une cuisse : il s’agit des plâtres bermuda.
Faire de la rééducation
Toujours dans le sens d’apaiser les douleurs du spondylolisthésis, on peut effectuer des exercices physiques. Ces exercices font partie de la médecine douce. Ils n’ont rien à voir avec une pratique physique standard. D’ailleurs, dans certains cas de spondylolisthésis, on prescrit une restriction des activités physiques. On se concentre sur les exercices qui renforcent les muscles abdominaux et lombaires. Ces muscles renforcés permettent de mieux soutenir et supporter le glissement d’une vertèbre.
La kinésithérapie est également la bienvenue dans le traitement des douleurs. Une pratique régulière rééduque le corps et soigne la colonne vertébrale. Que ce soit en kinésithérapie ou pour de simples exercices antalgiques, il est préférable de se faire accompagner pour plus de sécurité. Étant des solutions instantanées, il faut y avoir recours régulièrement pour remarquer du soulagement pendant le plus de temps possible.
Le traitement chirurgical
Ce recours est le traitement ultime possible en cas de glissement d’une vertèbre. On le réserve exclusivement pour les cas les plus alarmants. Il s’agit principalement des cas où des troubles physiologiques ou moteurs apparaissent. Les douleurs sont alors persistantes et insupportables malgré l’emploi des méthodes précédentes. Les opérations chirurgicales étant des actes à risques, le traitement chirurgical du spondylolisthésis n’est pas obligatoire. Il se fait sous anesthésie générale.
Le principe de cette intervention est d’enlever la compression du nerf du canal rachidien exercée par le glissement des vertèbres. On crée un pont osseux par greffe osseuse locale entre les deux vertèbres touchées. Pour forcer la consolidation, on fait une ostéosynthèse. Elle consiste à fixer les os avec des vis, agrafes ou autres. En cas de besoin, deuxième opération pour une seconde greffe. Un arrêt maladie de trois mois est nécessaire pour la convalescence.
Pour finir, le spondylolisthésis est un mal de dos avec lequel on peut bien vivre au quotidien. Avec les antalgiques et les exercices spécifiques, la douleur est plutôt bien apaisée. Pour ne pas en venir à une intervention, il faut diagnostiquer le spondylolisthésis assez tôt.
