Il y a des instruments de cuisine qui sont très prisés et qui s’utilisent à presque tous les coups. C’est le cas du couteau. Dans le lot, certains sont de véritables perles rares et vous pouvez savoir ce qu’il en est véritablement. Le couteau papillon, par exemple, est une œuvre d’art. Certaines écoles, Asiatiques en l’occurrence, enseignent comment l’utiliser. Toutefois, connaitre et maitriser parfaitement ce bijou appelle à un esprit de curiosité et d’excitation à la découverte.
Le couteau papillon sous différentes appellations et modèles
Couteau pliable ou butterfly, ces deux terminologies se rapportent au même instrument. En effet, cet outil au passé historico-culturel, peut être désigné de différentes manières. Certains de ces noms sont directement liés aux différentes origines de cette lame très tranchante. C’est le cas de l’appellation « balisong », un nom d’origine philippine, qui le désigne.
En terme plus simple, cette lame tranchante peut être désignée par le thème « couteau pliable » ou « couteau papillon ». C’est d’ailleurs en comparaison avec l’insecte papillon qu’il a été façonné ainsi. Avant d’acheter un couteau papillon, sachez qu’il est muni de deux pans assez mobiles et maniables.
En effet, il possède deux branches pliables qui facilitent son utilisation, le rendant ainsi très pratique. À l’ouverture du couteau, il se forme une manche par laquelle vous pouvez manier aisément l’instrument. Il se transporte très facilement, car c’est d’abord un couteau de poche.
Son genre de lame existe sous deux formes. Il s’agit premièrement de la très célèbre veinte-quatro, mesurant 24 cm de long et spécialement conçue pour les femmes. Les hommes, quant à eux, préfèrent la veinte-nueve, mesurant lui, 29 cm de long. En général, la longueur du couteau butterfly varie en fonction du modèle.
Aujourd’hui, bon nombre de fabricants proposent une panoplie de taille de couteau balisong avec un design beaucoup plus moderne. Vous pouvez facilement en trouver aux États-Unis, aux Philippines, en France, notamment dans le musée de la coutellerie de Thiers, et en Espagne.
L’histoire du couteau papillon
Pour commencer avec l’histoire du couteau papillon, voici une légende à son sujet. Selon l’histoire, un guerrier originaire d’Asie aurait combattu 29 adversaires avec ce bijou et les aurait tous vaincus. L’histoire raconte également qu’il aurait été question de l’un des ancêtres du célèbre acteur Jackie Chan. En effet, en vrai maître chaoline, ce dernier a effectivement les doigts habiles pour le manier.
D’entrée de jeu, il faut déjà signaler qu’il s’observe une petite controverse autour de l’histoire du couteau papillon. Pour certains, il a fait son apparition pour la première fois sur la terre philippine au 9ᵉ siècle, plus précisément à Batangas. Batangas est une province historique des Philippines. Dans la foulée, d’autres théories révèlent également que ce couteau a été utilisé pour la première fois en Chine à Hong-kong.
Pour d’autres, il n’existe pas une précision claire quant aux pays d’où ce couteau tient ses origines. En revanche, il est bien connu que ce type de couteau tient ses origines du continent asiatique. Comme si cela ne suffisait pas, l’Europe se mêle à la danse et serait le continent où ce couteau est apparu pour la première fois. En effet, l’histoire raconte que pendant la colonisation, les Européens ont exporté le couteau papillon sur le territoire philippin.
Ceci peut aussi s’expliquer par le couteau Pied-Du-Roy, du 18ᵉ siècle et le balisong au début du 17ᵉ siècle, tous deux fabriqués en France. Pour finir avec la série de controverses, un dernier courant attribut l’invention du couteau butterfly à Perfecto do Leon d’Espagne.
Astuces pour bien manipuler le couteau papillon
Les enchainements d’ouverture et de fermeture du couteau papillon sont appelés des « tricks ». Il peut arriver que l’ouverture ne se passe pas comme prévu. Dans une situation pareille, vous pouvez très facilement perdre un doigt au cours de la manœuvre.
Il existe plusieurs sortes de tricks. Selon votre niveau de maîtrise (débutant, intermédiaire, avancé) du butterfly, pour les Américains, des manipulations sont adaptées. Toutefois, voici quelques règles de bases pour bien s’en servir :
- saisir le couteau du côté terne de la main la plus agile ;
- d’un mouvement fluide et rapide, faire reculer le poignet ;
- toujours d’un mouvement fluide, retourner le couteau vers l’avant ;
- ouvrir le pouce et retourner à nouveau le couteau balisong.
Au départ, le couteau était utilisé dans l’armée, notamment dans le service militaire. Mais de plus en plus, il gagne le domaine des arts martiaux au détriment de la plateforme militaire. Il s’emploie dans plusieurs disciplines d’art martial. Le Kali-Anis en l’occurrence où la maitrise du balisong est au bout des doigts.
Cette atmosphère théâtrale et culturelle est marquée par des figures impressionnantes relevant des phases de successions de fermeture et d’ouverture du couteau papillon. Les marins aussi étaient réputés pour une utilisation massive du couteau butterfly. Ils en faisaient très souvent usage dans l’exercice de leur fonction en dignité de chanoine.
